CHARTRES-ALENCON : FROID DANS LE CALECON

Gens : Sandra, Raph, Charlox

 

Samedi 14 mars : Chartres – Nogent-le-Rotrou

Départ pour chartres. Petit comité pour un week end VIP. La belle, la brute et le truand. A vous de comprendre qui est qui. Le voyage est tranquille jusqu’a chartres. Un petit TER comme on les aime. Y a même de la place pour les vélos. Par contre, on se les pèle à Chartres à 9h44. Il fait 3 degrés, et bien tassés, donc disons 2. M’enfin, après tout, on a choisi d’être ici. Enfin je crois, enfin peut-être. Car choisis-t-on jamais ce qui nous arrive? Sommes-nous livrés au destin comme Vercingetorix lui même se livra aux romain? Car il n’y a pire folie que de se prétendre maitre du destin! Malheureux qui pense cela! Bouffon même! Rentre chez toi!

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Nous décidons d’aller visiter la cathédrale de Chartres, fameuse de par sa renommée qui a fortiori la précède. C’est super grand comme monument. Les vitraux sont magnifiques! Alors pour la p’tite histoire, charlemagne a bâti cette cathédrale en 850, afin de montrer toute la splendeur de sa gloire certes, mais surtout, dans le cadre d’une politique de grands travaux publics, avec pour but de relancer l’économie qui à cette époque était bien morose. Les artisans patissaient de l’industrialisation croissante des grands secteurs industriels. A noter que les plus touchés ont été les producteurs de cervoise qui, après l’apparition disruptrice du houblon dans le processus de création, ont du remettre en question tout leur savoir faire. Le consommateur, encore une fois, a été gagnant mais cela ne s’est pas passé sans heurts.

Je disais donc que cette cathédrale était magnifique et nous avons d’ailleurs été tous 3 magnifiés. Ah mais il est déjà l’heure de se mettre en selle. Classique, une ptite pizza a la boulangerie pour se mettre bien (et combler l’estomac de Mr Raph qui n’est jamais trop rempli) et on est reparti. Il fait froid, oulala qu’il fait froid. Ca faisait longtemps que le froid ne m’avait pas mordu comme cela. La piste est sympathique et la campagne aussi. On se retrouve assez rapidement sur des petites départmentales très peu fréquentées. On suit l’itinéraire nommé  »  » qui va de Paris au Mont St Michel. C’est plutot bien indiqué et ca, ca fait plaisir. J’ai un peu oublié le trajet entre Chartres et le déjeuner. Du coup je passe au déjeuner. Ah non, en fait oui, je me souviens que c’est pas facile facile pour Sandra. Dès que ca monte, c’est rude! J’ai encore en tête les réflexions de Raph : « Mais c’est pas vrai! Moi je dois rouler à 30km/h de moyenne pour être bien! Nan mais c’est incroyable! » Ca se termine que je lui en colle une petite et qu’il passe par dessus le bastingage. Je ne l’ai plus jamais entendu se plaindre par la suite. Nan mais en fait mademoiselle chevauche le poney de Mademoiselle ma soeur. Enfin, elle poneyche le poney de ma soeur. La bête est lourde. Je ne crache pas dans la soupe, et si d’aventure tu lisais ces mots chère soeur, ne va donc pas te faire des noeuds d’indignation étouffés dans un toussement, ton poney nous aura été bien utile et publiquement, je te remercie. Seulement voila, son terrain de jeu préféré c’est la ville et la, c’est un peu dur pour les jambes de Sandra. Je lui prends un peu de poids, puis nous finirons par échanger de vélo.

On se pose à  » « , dans le jardin d’enfant, et on déballe tout sur la table à pique nique qui nous attendait. Classique, la petite bouteille de rouge, rien de moins qu’un grand cu classé. Moins classique la ptite bière à 11° ramenée par l’ami raph. C’est quoi le nom déja? Bref on se met super bien, même si on a super froid!

A côté de nous siège un magnifique chateau moyen ageux. Il faut savoir que le coin est réputé pour ca. Les chateaux. Et aussi quelques autres trucs.

Après manger on continue notre route, qui serpente entre collines, sur les collines, passe près d’églises, d’une ancienne abbaye. Y a pas à dire, c’est joli et on profite du moment. Il fait bien gris mais on profite. Il fait froid mais on profite. On des profiteurs en somme.

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L’heure tourne, et Raph doit prendre son train à Rogent le notrou dans un peu plus d »une heure. Il nous reste une quinzaine de kilomètre, tranquille, ca va le faire. On prend la route plus fréquentée mais plus rapide et on arrive a destination. Easy riders.

L’hotel  »  » que nous avons réservé est parfait. Un grand lit, une douche. Parfait. Nous nous reposons, ptite sieste pour mademoiselle, ptit coup de fil familial pour moi. Cela s’appelle chiller sévère. On check tripadvisor et on décide d’aller manger dans un ptit restau à coté du chateau, à 1 km de là. Bon, on part pas super tôt (21h) mais c’est raisonnable. Après avoir grimpé toutes les marches, une par une jusqu’au chateau, et bien on finit par comprendre qu’en fait y a rien ici. Pas de restau. Qu’une rue sombre mais pas malodorante. En clair, trip advisor nous a bien roulé! On redescend les marches 4 par 4 et on file dans le restau italien qu’on avait vu sur la place en face de l’hotel. Bon…ils ne servent plus que des pizzas, on essaye en face dans un autre restau mais la c’est croque monsieur. La queue entre les jambes nous revenons à l’italien et plaidons notre cause. La gérante nous dit que c’est ok et on commande 2 pizzas reine qui sont d’ailleurs très bonnes. Petite ambiance assez cosy, on est bien. On est toujours bien le samedi soir, j’ai déjà du écrire ca dans l’un de mes nombreux textes acclamés par la critique. Et cette fois ci n’a pas dérogé à la règle. La nuit non plus.

 

Dimanche 15 mars : Nogent-le-Rotrou-Alençon

On se réveille le dimanche matin, frais, prêts à battre le gravier et, surprise, nous sommes accueillis par un ciel gris et une petite pluie. Finalement il ne pleuvra pas aujourd’hui mais le ciel est bas. Cela ne nous empêche pas de bien petit déjeuner (big up pour le pain au raisin bien moelleux) et de prendre la route, confiants. C’est joli, on passe dans des forêts, sur des petits chemins, sur des petites routes. L’itinéraire est toujours plutôt bien indiqué. Ah le vélo, le vélo!

Jusqu’à Alençon c’est un chemin assez facile, assez large. Un ancien tracé de chemin de fer à en juger par les vieux panneaux de signalisation et surtout les petites maisons qui bornent le trajet. J’avais déjà rencontré ce style de chemin, ah tiens, en faisant route de Nantes vers le Mont St Michel! Comme le monde est petit. C’est parfois surprenant!

On déjeune à la fraiche, il nous reste du maquereau à la tomate, qu’on tartine sur des ptits carrés crème…délice divin s’il en est.

On peut rouler l’un à côté de l’autre alors on discute. J’aime discuter à vélo. Parfois ca me manque. Difficile de parler quand les autres gros bourrins veulent arriver les premiers en haut de la côte, kicékéleplufor? Moi ca me désole ce genre de personnes. La, avec Sandra, on est plus civilisés. Et puis là, c’est le drame, je crève. Bon, je peux pas démonter la roue arrière alors je fais ca en freestyle sans l’enlever et ca marche. Y avait une belle épine de ronce dans le pneu. C’est moche les ronces et ca pique; je vous laisse juger par vous même de l’opinion que je porte à ces plantes de malheur.

On roule on roule. Et puis on finit par arriver à Alençon. On est dans les temps, alors on fait un ptit tour. De beaux monuments, un centre ville tranquille, nous sommes contents et allons manger un kebab. 19h30 nous arrivons dans la gare pour notre train de 19h50. Oups! Notre TER est supprimé! Aucune raison particulière. On prend celui de 20h30 et on descend à SURDON pour le changement pour Paris. Je vous laisse trouver Surdon sur la carte. En fait le train pour Paris passe ici et doit faire un arrêt spécial pour nous, on est une petite 15aine a être la. Le train passe dans 40 minutes. L’horloge tourne, le silence serait presque pesant dans ce petit hall de gare. Heureusement que Sandra est la, on papote. Puis, 21h30, on se presse sur le quai pour ne pas rater le train! 21h35 et 30 secondes : rires, silences énervés et questions…Oups! Le train nous est passé sous le nez! Hahaha. Le conducteur a du oublier de s’arrêter. Bon retour dans le hall de gare, la pauvre responsable passe 3000 appels et au final on prend un taxi pour Paris. Mais les vélos restent ici car pas de place pour eux. J’obtiens la promesse de les avoir tres rapidement a paris et surtout, en bon état!

Je finis par avoir mes vélos livrés chez moi le vendredi suivant, apres avoir eu les 2 chefs de gare d’Alençon, la gare de Surdon, le service bagage, a nouveau le service bagage, le livreur au téléphone…Je m’aperçois apres coup que le garde boue du vélo de louise est en partie cassé, et qu’un écrou du mien est tombé…bref, mais les vélo sont la.

Merci les amis, c’était l’histoire du fameux wk Chartres-Alençon avec dans le rôle de la belle…Rapha! Dans le rôle du truand…Sandra! Et dans le rôle de la brute, toi même tu sais qui c’est la brute, c’est oim!!!!

 

Charles

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