AVALLON – LES DEUX ALPES : DU MORVAN AUX ECRINS

Le 09/08/14 Avallon Lucenay-L’évêque, 74 kms

 

Train à 7h33 pour le début des vacances. A peine installés dans le compartiment, les camarades BimBoum et Grolouma dorment déjà en prévision des efforts à venir. Entre nous, je les sens pas ces types, pas fiables pour un sou, je tenterai de leur fausser compagnie à la première occasion. On change rapidement à Laroche Migenne, puis on arrive à Avallon sur les coups de 10h30. Heureusement, on connait déjà le chemin pour l’intermarché. On découvre qu’ils font des prix sur les pizzas au Flunch.

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Le temps de découvrir à qui il faut passer commande, et nous voilà avec 3 pizzas soit disant pour 3/4 personnes. On a bien fait de voir gros, la pâte n’est pas épaisse.

On enfourche ensuite nos montures qui trépignent d’impatience.

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Bambam : est resté enfermé dans une cave durant les 15 premières années de sa vie. Ne bouffe plus que des champignons

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GroLouma: son esprit est aussi épais que ses épaules, et dieu sait qu’il est baraque !

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Petite colline pour nous chauffer. Le nouveau plateau implanté sur Tinazzi (le vélo du Bam) semble tenir le coup. En tout cas pour l’instant. Le Morvan est vachement sympa, sauvage comme il faut, des lacs de temps en temps, de bels forêts sauvages, une campagne juste assez entretenue pour pas nous sentir perdus quand on débarque directement de Paname.

Drôle. On redescend tranquillement une colline, je suis situé à l’arrière du convoi, admirant les bocages vallonés, quand je vois détaler des vaches, visiblement effrayées par quelque évènement majeur. 20 mètres plus loin, je vois Louma à terre, le bras lacéré par les ronces, sa monture un peu plus loin.

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Se marrer ouvertement puis vérifier que ce n’est pas trop grave :-)

Le malheureux a oublié de regarder la route dans un virage (bah ouai on est pas toujours obligé de regarder la route en descente quand ça tourne). Heureusement la pente était douce, il s’en est tiré avec quelques égratinures légères. Un jour viendra, je ne serai plus là pour veiller sur lui. Dès lors, qui pour lui tendre la main et le relever lorsqu’il aura chuté ? Qui pour le soutenir au milieu de l’orage ? Qui pour le serrer dans ses bras en lui chantant une berceuse pour réconforter son coeur meurtri ?
Le vide pour seule réponse à mes questions m’amplie d’angoisse et de peur.
N’importe, continuons notre route.

En dehors des vaches traumatisées par la chute du pachyderme, quelques locaux ont repéré l’évènement. Ils nous invitent à venir partager leur fin de repas, soit une excellente tarte à la prune et aux abricots. Une famille mi française mi malgache, qui habite le coin, avec qui nous passons un très bon moment. Nous apprenons entre deux tisanes écossaises (comprendre « whisky ») que les vacanciers hollandais qui séjournent ici sont de vrais goujats : ces pieds plats viennent avec leurs voitures remplies de cochonneries des pays-bas, du gouda, du pain de mie, et du jambon stérilisé, de quoi tenir un siège mais sûrement pas de faire marcher les commerces locaux. Ils iraient même jusqu’à ramener leur matériel de bricolage plutôt que de faire appel à un artisan français. Il n’y a guère que pour la bibine qu’ils ont du se rendre à l’évidence : le jus de tulipe n’a jamais pu évincer un bon vieux bourgogne des caves de chez nous. Nous ne manquons pas de nous montrer désagréable avec tous les bataves que nous croisons.

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Les barbares nous épient

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Petite sieste au bord du lac

Le soir on plante la tente au camping municipal de Lucenay-l’évêque pour notre première nuit.

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Le 10/08/14 de Lucenay-l’évêque à Petit-Noir, 112 kms

 
 

Nous partons au petit matin dans les monts du Morvan.

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La portion juste avant Pommard est assez jolie. A Beaune, Papa nous rejoint pour la suite du voyage.

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Après quelques heures de réglage vélo, nous partons vers l’est et les monts du Jura. On joue avec le Doubs et la Saône qu’on enjambe dans un sens puis dans l’autre aux environs des Bordes et de Saunières.

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Un peu avant Neublans-Abergement, les nuages gris se rapprochent dangeureusement. On trouve refuge dans un hangar agricole juste avant que la première averse s’abbatte sur nous. 10 minutes plus tard on tente notre chance, mais on a à peine fait 100 mètres qu’on fait demi-tour pour sauver nos os des eaux du déluge. L’évidence est là : nous parvenons très difficilement à lire les signes du ciel et à prédire quand vont s’ébranler les grandes masses d’en haut. Si bien qu’on se fait bel et bien surprendre au bout de quelques kilomètres en terrain découvert. Cette fois, nous n’avons pas la chance de trouver un refuge rapidement, et le trajet prend alors une caractèristique humide qu’il n’avait pas jusque-là.

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Les jeunes insouciants…

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… cueillis par la pluie

On traverse à nouveau le Doubs pour arriver au Camping des moustiques. Ceux-ci nous laissent à peine le temps de siroter 2-3 pintes avant de nous piquer de leur dard fourbe. C’est le Darfour.

 

Le 11/08/14 de Petit-Noir à Jougnes, 90,4 kms à vélo + 40 kms en camionnette

 

Longue journée s’il en est. Le genre de journée où tu t’endors le soir en essayant de te rappeler comment a commencé le naufrage.

Avec un peu de recul, je crois que c’est le Château-Landon qui nous a mis dedans. Faut dire aussi que ce vin nous a pris en traître : c’est le seul vin au monde qui partage le même procédé de production et donc le même nez avec le vin de Jerez. Ca nous fait une belle jambe, vous allez me dire. Oui mais non ! Car en fait, nous avons pour ainsi dire baigner dans le vin de Jérez depuis que nous sommes petits. Ne parlons pas ici de papa qui baigne dedans depuis plus de 50 ans. D’ailleurs pas plus tard qu’au Noël dernier, on s’est enfilé une bouteille d’un litre à 2 en train de regarder des vidéos de vélo. Maman était pas bien contente parce qu’on avait pas commencé à manger qu’on était déjà ivres. Cependant, cette-fois ci nous sommes un peu plus sages : nous n’ouvrons pas la bouteille tout de go et attendons le midi pour la déguster. Entretemps nous apprécions le village de Château-Landon qui surplombe les alentours, redescendons dans la vallée, nous faufilons dans le défilée de Baume-les-Messieurs où nous visitons une ancienne abbaye.

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Village de Chateau-Landon

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Une fois sortis du canyon, nous progressons lentement vers les contreforts du Jura. C’est là que nous nous arrêtons pour déjeuner sur les bords du lac de Chalain. On ouvre la bouteille aussi sec.

C’est en général à ce moment-là que tout devient absolument clair et que nous prenons les meilleurs décisions. Emmenés par un GPS qui ne nous a jamais trahis, nous décidons de prendre un raccourci qui nous évite un détour de 5 kms. On traverse un camping et voyons la route laisser la place à un chemin qui s’enfonce insidieusement dans la forêt. Au bout de 500m, Louma flaire le piège. « Ca nous mène à rien ces conneries », qu’il dit l’asticot. « A chaque fois qu’on prend un raccourci, on crève et on perd un temps monstre ». Pas faux, pas faux, mais ça fait mal au derch de rebrousser chemin. Entretemps, Papa, boosté par ses jarrets en feu et son GPS infaillible nous a semés. Nous choisissons donc de faire demi-tour. Grand bien nous en a pris car nous découvrons un peu plus loin une route bitumée privée qui nous permet de couper au mieux. Papa nous appelle ensuite : « Bon vous êtes où ? Parce qu’en fait j’ai crevé ». Surprenant ! Il nous rejoint en roulant sur sa jante sur une dizaine de km. On répare son tubeless bon gré malgré, mais on a pris 3h dans la vue.

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Heureusement, il fait super beau et les paysages de forêts et de lacs s’enchaînent merveilleusement bien.

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N’empêche que ça monte quand même bien, qu’il est 18h et qu’il nous reste 40 bornes pour arriver chez le CoJac, le pote de Louma qui nous héberge pour la nuit et chez qui nous avions prévu d’arriver à 19h. Nous appelons le bougre pour lui parler de notre retard prévu. Celui-ci nous propose dérechef de venir nous cueillir grâce à la camionnette de son voisin. L’histoire ne dit pas si nous avons cédé à la tentation. Toujours est-il que sur la dernière portion de 40 kms pour parvenir à Jougnes, nous avons fait du 65 km/h. Oui Monsieur. Parfaitement Monsieur.

Le soir, nous attendait Thérèse et son merveilleux risotto. Mamamia, dire qu’elle avait peur d’en avoir fait trop… Sur les traits de son visage, nous avons pu voir cette angoisse disparaître aussi rapidement que le bon plat chaud dans nos estomacs. Merci CoJac et Thérèse !!

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Le 12/08/14 de Jougnes à Evian, 45 kms à vélo, 10 kms à la nage (lol)

 
Le lendemain, c’était plutôt pénard. On est descendu en Suisse soit à peu près 800 m de dénivelé négatif jusqu’à Lausanne pour retrouver des températures plus estivales ainsi que les bords du lac. Nous rejoignons Blandine, une amie du handball pour déjeuner. Très sympa, le déj au bord de l’eau. Puis nous prenons un bateau avec un magnifique moteur réglé comme une montre suisse pour traverser le lac Léman et débarquer à Evian. Ici nous attendent les cousins Meuriot dans leur chalet de vacances. Le soir, l’oncle tient absolument à nous faire goûter ses différentes vodkas polonaises. On tombe dans le piège tête baissée…

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Rapha

 

Le 13/08/14 de Lugrin au Grand Bornand, 95 kms

On a appris à mépriser les danois, on commence à craindre les polaks, du moins leur vodka. Après une nuit entrecoupée de mauvais rêves et de réveils la gorge sèche (paradoxal étant donné la quantité de liquide ingurgité dans la soirée) le réveil est un peu morne : les bouteilles sont vides et le ciel se dévide en fines lamelles sur nos crânes endoloris. Qu’importe ! Tels les poilus se ruant hors la tranchée sous une pluie de mitraille, nous prenons vaillamment la route pour nous arrêter 15 minutes plus tard au décathlon de Thonon pour m’acheter un bon vieux K-way plastique, le test d’absence d’étanchéité de ma veste technique s’étant révélé désagréablement positif.

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La montée commence dans le froid, la pluie, mais la bonne humeur et à grand renfort de barres et de pâtes d’amandes. Nos jarrets redécouvrent douloureusement les joies de la montagne et le col de Jambaz passé c’est avec plaisir que nous faisons une halte au Carmel du reposoir, belle bâtisse nichée en haut d’un raidillon, qui accueille depuis le XII ème siècle les cyclistes éreintés passant par là.

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C’est joli, on en profite pour dire une dizaine et passer aux toilettes avant de repartir pour l’ultime montée de la journée.

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Et c’est pas mécontent de nous mais les doigts et les pieds gelés par la dernière descente que nous arrivons au grand Bornand, son petit camping et surtout son resto savoyard où nous vidons quelques flacons bien mérités ! La nuit se passe bien, à peine dérangée par le claquement continu des dents de BB (qui n’hésitera plus désormais à investir dans un bon sac de couchage), persistant malgré nos demandes amicales mais répétées, puis fermes, d’interrompre ces dérangeantes castagnettes. Nous ne désespérons néanmoins pas de lui inculquer un jour les bases de la vie en communauté et de respect des autres.

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Le 14/08/14 du Grand Bornand à la Bathie, 66 kms

 

On a d’abord descendu à travers les différentes stations de ski avant de franchir le Col des Aravis où on a pu déguster des Sérieux (comprendre Pinte dans le patois local). On passe ensuite par Villard sur Doron un joli bled. Après le passage du pont, ça redémarre sec pour le Col des Saisies. BamBam nous quitte pour partir vers Arèche alors que nous continuons vers Albertville.

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Méditation amicale

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Col des saisies pas bien joli

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Les JOSOLYMPIQUES d’ALBERTVILLE !!

 

Le 15/08/14 de la Bathie à Allemont, 98 kms

 

C’est la journée à risque, la plus grosse jamais réalisée dans notre carrière de rouleurs : 2 cols monstres, la Madeleine, 26 bornes, 1500 m de dénivelé, des vilains 8-9% (tu forces, t’as mal au dos, tu te mets en danseuse, t’as mal aux cuisses, tu te rassois, t’as mal aux fesses, t’as fait 20 m, tu recommences). On la monte sous la pluie et puis rapidement dans le froid, on s’échine un bon moment et quand on est à bout on découvre le final, un beau mur avec 4 km de lacets à 10% (tu reprends le schéma mais cette fois tu parviens juste à parcourir 10 petits mètres). Le col franchi on s’envoie un choco liégeois, une tarte à la myrtille et la descente dans la foulée.

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Le Glandon c’est la même chose, 21 km, 1400 m de dénivelé, on a juste la Madeleine dans les pattes. On y croise un Autrichien complètement ravi qui nous vient tout droit de Bavière ( pas tout jeune, il doit se venger de l’Anschluss), et alors qu’on fait déjà le deuil de nos mimines pour la descente, il sort une énorme paire de gants en nous expliquant avec un grand sourire que comme ça il n’aura pas froid. Enervant. On est donc au col.1408Alpes40

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Le col de la croix de fer est au fond

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Vue au niveau du col du glandon

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C’est fou comme les anciennes générations n’arrivent plus à se détacher de leur iphone

On se plaint un peu depuis le début de la journée mais on touche quand même à la récompense : un beau jeu de lumière qui nous éclaire le col de la croix de fer (envoyé dans la foulée) et qui nous accompagne tout au long d’une descente grandiose, bordant un lac bien paisible. Dernière remontée fourbe pour éprouver jusqu’au bout nos pauvres cuissots puis couchage à Allemont. Demain c’est l’Alpe d’huez, pour récupérer…

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Le 16/08/14 de Allemont aux Deux-Alpes, 43 kms

 

On se lève tôt ce matin (vague tentative de grasse mat’ immédiatement repérée par Rapha, sans pitié sur ces coups la), et sortant la tête de la tente, je hume longuement l’air y percevant un doux parfum de légende que le vent balayant la vallée nous ramène d’une pente mythique que nous allons rejoindre sous peu : L’Alpes d’Huez c’est un peu le Graal de tous les grimpeurs, la montée sacrée du Tour, les virages les plus suivis par des téléspectateurs avides d’exploit, en habit de course devant leur téléviseur, les yeux injectés de sang alors qu’ils tentent de reproduire l’étape sur leur vélo d’appartement.
Pour le départ c’est toute la rue qui entends Thunderstuck lancé à plein volume. Le tout c’est de se fixer des objectifs réalistes. Papa dit : Pantani, 1995, 37 min. Soit. Mais ne comparons pas l’incomparable. Déjà le mec est rital, n’a pas de cheveux et, par moment, un bouc, jaune. Pas nous. En plus si on en croit sa biographie wikipédia, il chute beaucoup ce qui doit lui permettre de bien se reposer et donc d’aller beaucoup plus vite ensuite. C’est ce qui fait l’essentiel de sa force, bien plus qu’un éventuel entrainement intensif depuis son plus jeune âge, son statut de professionnel du cyclisme et de meilleur grimpeur au monde, ou encore sa participation à divers essais médicaux sur l’érythropoïétine, les hormones de croissance et régulièrement les corticoïdes, pour laquelle nous devons saluer son courage et son désintéressement.

Il n’y a malheureusement pas de temps de référence dans la catégorie vélo + tente + sac de couchage + tongs de rechange, ce qui nous laisse dans un grand flou en abordant Bourg d’Oisan et les premiers contreforts de cette vilaine pente. On arrive jusqu’à la ligne de départ , ce qui est déjà pas si mal, où l’on croise quelques spécialistes dont Rapha remarque qu’ils sont un peu plus « fit » que nous.Pas tout à fait d’accord : Certes ils ont un bon vélo, des belles fringues de cyclistes, les jambes épilées, mais leur petit haut moulant dévoile la petite bedaine, mais les mecs n’ont pas 6 jours de vélo intensif dans les pattes et nos cuisses dures comme du chien, mais surtout ils n’ont pas notre mental d’acier, aguerris au cours de tous ces cols interminables, la bouche sèche, les jambes en feu et la pensée de plus en plus confuse sous les coups de boutoir d’un soleil implacable.

On les laisse partir avec un peu d’avance, le temps de pisser un coup et on attaque. 21 virages, 1000 m de dénivelé, pas mal de voitures et des cyclistes à tout va, qui ont une fâcheuse tendance à nous doubler sans cesse malgré notre mental d’acier et notre entrainement prolongé. On se cale vite fait dans une roue un peu lente qu’on lâche rapidement au profit du paysage qui se dévoile avec l’ascension, lentement. Il fait beau et il s’agit d’en profiter, bien que l’on prenne notre tarif habituel, qui passe finalement mieux dans ce climat de saine émulation même si les seules personnes que l’on double sont un quinquagénaire obèse et un gars en train de faire un infarctus (déso mec on a lancé le chrono). Les lignes entre les virages s’allongent, le soleil tape dur, mais finalement l’arrivée semble se dévoiler, en la personne d’un gros nounours et son T-shit « we did it ». C’est un mensonge du lobby des cafetiers de la rue pour qu’on s’en jette un à leur terrasse, le véritable finish se trouvant en fait à encore 2 bornes de là. Les gars fit y sont déjà (quel obscur raccourcis ont-ils bien puemprunter ?) et se vantent désagréablement de leur chrono officialisant la demi-heure qu’ils nous ont mis, sur leur montée d’à peine une heure.

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En haut de l’Alpes d’Huez

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Un rare moment de ciel bleu

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On redescend ensuite vers les 2 Alpes

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Louma fait la course avec la voiture

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A ce moment-là, j’ai failli tout plaquer pour devenir berger

La suite est un peu plan-plan, on passe le col de Saverne après la sieste, puis une longue descente vers le lac jalonnée de rapides coup d’œil en face, sur les montagnes majestueuses et parfaitement dévoilées ce jour-là, dont on profite après ces longues journées de gris . Ultime farcissage de 600 m de dénivelé nous séparant des 2 Alpes, où la foule en délire scandera nos noms jusqu’au plus profond de la nuit.

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Arrivée aux Deux Alpes !!!

Louma

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